Portrait : Laurence DENYS

09.03.2023

Laurence DENYS, 53 ans

Hôtesse de service, l’Entrepôt du bricolage* Forcalquier

« Le commerce pour s’épanouir dans les relations humaines »

Laurence préparait un DEUG LEA (Langues Étrangères Appliquées), quand elle a dû prendre un virage pour entrer directement sur le marché du travail. Elle a commencé dans une enseigne de fast-food 🍔, depuis elle n’a plus lâché le commerce. Par la suite, son mari étant boulanger, ils ont repris plusieurs boulangeries 🥖🥐 en difficultés, pour les remonter. Arrivés à Forcalquier, l’envie d’avoir des horaires plus stables les a conduits à prendre un nouveau virage avec plusieurs emplois différents…cette fois séparés après tant d’années à travailler ensemble. En juin 2022, Laurence est entrée chez EDB* où elle s’occupe à la fois de la caisse et de la mise en rayon.

* l’Entrepôt du Bricolage (EDB) est une des enseignes du groupe SIMC

En cette semaine du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous lui avons posé quelques questions 💬

Plus « petite », vous rêviez de faire quel métier ?

Institutrice. Ou boulangère 🥖. Parce que quand j’allais chercher le pain et des bonbons 🍬, je trouvais que ça devait être bien d’avoir pleins de bonbons ! Finalement, j’ai réalisé l’un de mes deux rêves. J’ai eu tellement de passion pour ce métier !

Quelles compétences avez-vous développées au cours de votre vie professionnelle ?

Nous sommes dans une zone très touristique, alors mes études d’anglais me servent très souvent ! Commerçante, j’ai développé mon sens du relationnel et c’est essentiel pour moi. Je ne me verrais pas enfermée dans un bureau, j’ai besoin du contact humain.

Que vous apporte votre métier au quotidien ?

J’ai toujours le côté relationnel qui m’apporte beaucoup. J’aime aussi cette découverte d’un nouveau monde, le bricolage après la boulangerie. Jusque-là, à part un marteau 🔨 pour planter un clou à la maison, je n’y connaissais rien. On m’aurait parlé de tuyau PVC il y a encore peu de temps, je voyais à peu près… Mais aujourd’hui, avec toutes les références dans le magasin que je vois passer en caisse ou que je mets en rayon 🗜🧱🔩, je continue à apprendre. Je ne m’ennuie jamais.   

Va jusqu’au bout de ton cursus pour être indépendante et te dire : j’y suis arrivée seule et j’en suis fière

Au travers de la journée internationale des droits des femmes, que voudriez-vous voir progresser ?

Que la parole des femmes soit enfin écoutée quand elles alertent sur des violences qu’elles subissent 🔕. Il faut que ce soit dramatique, que ça passe à la télé, pour qu’on entende ? Ça m’émeut beaucoup, ce n’est pas normal que ce soit encore d’actualité. Se relever et se reconstruire ça doit être difficile. Dans le monde professionnel, il serait temps que, pour les mêmes compétences, les femmes soient payées au même salaire que les hommes !

Un dernier mot adressé aux jeunes filles ?  

Suis tes rêves et tes envies ! Va juqu’au bout de ton cursus pour être indépendante et te dire « j’y suis arrivée seule et j’en suis fière ». Si c’est ce que tu veux faire, ne pas lâcher, ne pas se dire « ah c’est un monde d’hommes ». Je vois, ici, il y a une jeune fille qui pète le feu, épaisse comme un haricot, 💪 elle conduit un 38 tonnes 🚛. Je suis admirative quand elle vient faire les livraisons. Bravo !

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