Portrait : Laura ORTIS
06.03.2023Laura ORTIS, 37 ans
Commerciale d’agence Matériaux SIMC à Hyères
« Développe tes compétences en chemin et dépasse-toi »
Après un bac pro vente 
qui la destinait à un métier de commercial, Laura préfère se tourner vers la vente dans un magasin. Elle intègre une horlogerie-bijouterie 
et y reste pendant 10 ans.
Elle fait ensuite quelques remplacements et travaille 3 ans dans un bar-tabac. Les horaires sont très contraignants pour une vie à côté ! Depuis quelques mois, un ami l’encourageait à venir chez SIMC… Elle a dit banco et a eu l’opportunité de nous rejoindre en janvier 2022 sur le poste de commerciale-sédentaire.
Elle assure plusieurs missions, comme :
la vente au comptoir, le réapprovisionnement des produits disponibles sur le libre-service, les animations commerciales ou encore les devis clients.
En cette semaine du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous lui avons posé quelques questions 💬
Plus « petite », vous rêviez de faire quel métier ?
Très longtemps je voulais être dans la police scientifique
. Et puis vers 20 ans, j’ai changé mes plans pour poursuivre mon chemin.
Quelles compétences avez-vous développées au cours de votre vie professionnelle ?
Les relations humaines en particulier, beaucoup de patience, et le dépassement de soi ! Quant aux compétences métier, je les ai développées au fur et à mesure.
Dès le début, sans rien connaître, c’est mon employeur qui m’a accompagné pour être formée sur le tas. C’est bien ! Et c’est la même chose ici 
.
Que vous apporte votre métier au quotidien ?
De nouvelles compétences et toujours à me dépasser 
. Et avant tout, la dimension humaine dans une équipe où tout se passe très bien.
Prends le temps de réfléchir et n’hésites pas à tester !
Au travers de la journée internationale des droits des femmes, que voudriez-vous voir progresser ?
De mon expérience, il reste encore des préjugés contre lesquels lutter. Parce que je suis une femme, trop longtemps les clients ne voulaient pas me demander des conseils… ou ne m’écoutaient pas, en regardant un collègue façon « je préfèrerais que ce soit toi qui réponde » 
. Ça bouge quand même. On ne veut pas être mieux traitées que les hommes, mais il faut que les femmes soient prises plus au sérieux.
Un dernier mot adressé aux jeunes filles ?
Dès le départ, n’écoute pas systématiquement ce que te dit le monde de l’éducation qui ne sait pas toujours entendre tes envies. Prends le temps de réfléchir et n’hésites pas à tester !
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